Auteure: Julie Marcotte
Édition: De Mortagne Genre: Contemporain Synopsis: Les miens d'abord. C'est avec cette belle résolution qu'Olivia reprend son travail d'enseignante au primaire après un long congé de maternité. Épidémie de poux, collègue un peu zélé et parents parfois imprévisibles : elle doit vite se replonger dans les aléas du métier. Refusant que ses proches ne récoltent que les miettes de sa présence, elle s'applique toutefois à s'occuper de ceux qu'elle chérit plus que tout. De son bébé qu'elle devra laisser aux bons soins de la gardienne. De ses jumeaux de sept ans, qui vivent des hauts et des bas à l'école. De son père, avec qui elle entretient une relation boiteuse et dont la santé faiblit. Et de l'homme qu'elle aime à la folie.Mais, lorsque ses élèves lui en demandent tous plus les uns que les autres, que la belle Ophélie refuse de parler, qu'Axel trimballe en classe ses amis imaginaires et que Jolan se réfugie sous les meubles comme un animal farouche, Olivia remet en question certaines de ses décisions. Pourquoi a-t-elle choisi ce métier, qui la laisse trop souvent la tête et le corps vides... mais le coeur plein? Mon avis: Je m'étais ennuyée d'Olivia et je ne le savais même pas! Son univers scolaire, sa vie de famille (et de couple), tout m'a manqué. Le premier tome avait été un coup de coeur et j'avais un peu peur de ne pas aimer ce deuxième et potentiellement dernier tome. Pour cette nouvelle rentrée scolaire, deux ans après le premier tome, Olivia s'est donné une nouvelle devise: Les miens d'abord. Ainsi, elle souhaite faire passer ses enfants (et ses proches) avant ceux des autres. Une devise qui sera plus facile à écrire qu'à faire. En ouvrant ce deuxième tome, le lecteur se rend à nouveau compte que le métier d'enseignant est une vocation. En effet, dans cette nouvelle année, Olivia sera confrontée à de nombreuses difficultés avec ses élèves. Que ce soit Axel et son drôle d'environnement, Ophélie et son mutisme, Gabriel et sa différence, Jolan et son attitude étrange et Anna, la drama queen. Le lecteur s'attache à chacun de ses élèves d'une manière différente et on ne leur espère que du bien, sachant très bien qu'il existe réellement des personnes qui vivent la même situation qu'eux. Olivia devra jongler avec sa nouvelle vie de famille et sa profession, ce qui sera loin d'être facile. Le seul point négatif que je donnerais à ce roman est que la personne qui s'occupe du bébé est appelé une gardienne, alors qu'on dit éducatrice (mais ce n'est que c'est parce que c'est mon métier que je n'ai pas aimé cet aspect.) Tous les défis et obstacles d'Olivia arrivent soit en paquet ou à la suite l'un de l'autre. Cela fait en sorte que les pages se tournent toute seules et j'ai été triste quand j'ai tourné la dernière, parce que je souhaitais passer davantage de temps avec ces personnages attachants. 180 jours et des poussières: ICI
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