Auteur: Lemony Snicket
Édition: Héritage Genre: Adolescent Synopsis: Cher lecteur, J'espère pour toi que tu n'as pas choisi ce livre en te disant : "Ça a l'air drôle; je vais me régaler !" Si tel est le cas, un conseil : remets-le en place, et vite. Car, de tous les épisodes désolants de la triste vie des orphelins Baudelaire, celui-ci pourrait bien pulvériser les records de tristesse et de désolation. Violette, Klaus et Prunille se retrouvent à la palette, où leur nouveau tuteur est le patron de la scierie Fleurbon-Laubaine, et derrière chaque bûche (ou presque) est embusquée une calamité. A titre d'exemple, dans ces pages, ils vont avoir affaire à une pinceuse géante, à d'abominables casseroles, à de la fumée de cigare qui parle, à un mystérieux cas d'hypnose, à des kilos de chewing-gums et à des bons de réduction. J'ai fait serment, pour ma part, de relater jusqu'au bout les misères endurées par ces trois enfants, mais ce serment n'engage que moi. De ton côté, cher lecteur, si tu préfères les histoires moins sombres, libre à toi de choisir quelque chose de plus réjouissant. Avec mes sentiments respectueux, Lemony Snicket Mon avis: Il s’agit du premier tome qui ne figure pas dans le film. Je ne me rappelais donc que d’un seul élément de cette histoire que j’ai lu lorsque je commençais l’adolescence. Je viens de me rendre compte que j’ai lu cette série il y a plus de dix ans. Un moment de silence pour ma prise de conscience sur le fait que la vie avance rapidement. En effet, j’ai acheté le 13e tome peu de temps après sa sortie, lors du Salon du livre. Je me rappelle très clairement que ma mère était fâchée parce que ma grand-mère me l’avait déjà acheté pour Noël. Hors, ma grand-mère est décédée lorsque j’avais 14 ans. J’ai 23 ans et je viens de recommencer la série. Bref, chaque page de ce quatrième tome était une surprise en soi puisque mes souvenirs étaient flous. Je me suis surprise à angoisser pour ces orphelins qui, cette fois, se retrouvent dans une scierie où ils sont forcés de travailler. Bien sur, cela ne fait aucun sens que des enfants (surtout Sunny) doivent travailler dans un environnement dangereux. Ce fut le premier tome de la série où le tuteur est peu présent dans l’histoire. Certes, il est important dans l’histoire mais sa présence n’est pas aussi marquante que celle de Monty ou de Josephine (tome 2 et 3). L’une des raisons qui me fait adorer cette série est le personnage du Comte Olaf. Encore plus depuis que je sais qu’il sera interprété par Neil Patrick Harris dans la série Netflix. J’aime son imagination en ce qui concerne les déguisements et le stratagème pour obtenir l’énorme fortune des orphelins Baudelaire. Ho, ne vous inquiétez pas! Je suis totalement dans le camp de ces trois enfants auxquels je me suis attachée davantage que je peux penser. J’ai commencé ce tome en ayant hâte de voir le Comte Olaf. Donc, j’ai été très déçue de constater que c’est très long avant qu’il apparaisse dans le décor. Même l’auteur l’écrit à un certain moment : Où est donc le Comte Olaf? De plus, contrairement aux autres tomes, il s’implique davantage dans son plan pour avoir l’héritage des enfants. Dans ce tome, j’ai eu l’impression que sa présence n’était pas si nécessaire que cela. Néanmoins, cela ne m’empêchera pas de continuer cette série qui est un coup de cœur à coup sur, à chacun des tomes. Vous pourriez aimer aussi: Nés sous une mauvaise étoile (tome 1) Le laboratoire aux reptiles (tome 2) Ouragan sur le lac (tome 3)
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