Autrice: Amy Ewing
Édition: Robert Laffont Genre: Science-Fiction Synopsis: Qui dit Joyau dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant d'être formée dans l'optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l'opulence et le luxe, c'est la descendance... Achetée par la Duchesse du Lac lors de l'Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie par une gifle. Désormais connue sous l'appellation #197, elle va rapidement découvrir la brutale réalité qui sous-tend l'étincelante façade du Joyau : cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté. Violet doit accepter ce sinistre quotidien... et tâcher de rester en vie. Mais c'est alors que naît une romance interdite entre elle et un séduisant jeune homme, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Bien que la présence de ce dernier vienne illuminer le sombre quotidien de Violet au coeur du Joyau, les conséquences de leur relation illicite vont dépasser ce qu'ils redoutaient... Mon avis: Ce roman est ma lecture commune avec Valérie (dont voici la chronique) du mois d'avril. Elle l'a commencé avant moi et l'a adoré. Personnellement, j'avais peur de lire un autre roman dont le sujet est "la beauté". j'en ai trop lu sur ce thème et j'en ai assez. Je partais donc un peu à reculons avec cette histoire. Juste avec la couverture, je me suis dit que ce serait une histoire semblable à La Sélection. Les seules ressemblances sont le personnage principal auquel je me suis rapidement attachée, la femme de chambre qu'on apprécie tout de suite ainsi que les garde-robes remplies de magnifiques tenues conçues pour des événements prestigieux. L'autrice prend bien le temps de mettre le lecteur dans l'univers avant d'y inclure une romance. Je l'ai grandement apprécié parce qu'il y avait beaucoup de choses à assimiler. Des personnes qui se font vendre, la raison, les différentes maisons, les Augures, les cercles de population. Bref. De plus, j'ai dû relire le synopsis parce que je n'avais pas retenu le prénom du protagoniste principal. Je croyais que c'était Garnett (le "prince" de l'histoire) et l'idée ne me déplaisait pas. J'ai trouvé qu'on ne le voyais pas assez et que son personnage méritait davantage d'importance. Les Augures sont un aspect que j'ai eu de la difficulté à m'y faire. Ce sont des pouvoirs que les filles condamnées à être mères porteuses possèdent sans raison apparente. Ce n'est qu'autour de la page 200 qu'on comprend leur importance et que cela devient vraiment intéressant. Ici, je ne parle pas de l'histoire qui devient davantage intéressante mais bien des Augures. La Duchesse fut un personnage que j'ai aimé détester. Imprévisible, elle a fait pencher ma confiance en elle d'un bord comme de l'autre tout le long de l'histoire. On s'entend qu'une personne qui achète une autre personne pour en faire une mère porteuse est difficile à apprécier. Parlons des mères porteuses, justement. J'ai eu un peu de misère avec ce concept. Comment un bébé ayant été porté par une fille des rangs inférieurs peut avoir un sang royal alors que ce sont les femmes qui ont le sang royal, et non leur mari... ? Bref. Mon coeur de maman a eu de la peine pour Violet et toutes les autres filles vendues dans ce but. J'étais si heureuse de ne pas être à leur place même si l'écriture de l'autrice m'a donné l'impression d'être l'une d'entre elles. J'ai vraiment aimé cette histoire et le tome 2 sera lu très bientôt car c'est le roman que j'ai choisi pour la case du Challenge Serpents et Échelles. Je compte lire quelques livres entre-temps mais j'ai déjà très hâte de retrouver Violet et Ash!
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