Auteur: Lemony Snicket
Édition: Héritage Genre: Fiction Synopsis: Cher lecteur, je mettrais ma main au feu que tu as pris ce livre par mégarde ; aussi, je t'en conjure, remets-le où tu l'as pris. Nul être normalement constitué ne saurait prendre plaisir à ce lugubre récit, relatant par le menu le bref séjour des orphelins Baudelaire dans la sinistre petite ville de V D. C. Honnêtement, je vois mal qui pourrait souhaiter lire ces pages truffées de détails détestables, tels qu'une fontaine crachouillante, des corbeaux marmottant dans leur bec, un journal bourré d'erreurs, une foule en colère, des chapeaux farfelus et une montagne de vaisselle sale. Je me suis fait un devoir sacré de coucher sur le papier le résultat de mes enquêtes sur la vie tourmentée de Violette, Klaus et Prunille Baudelaire, mais je comprendrais parfaitement, cher lecteur, que tu te fasses un devoir sacré de lire quelque chose de plus léger. Avec mes sentiments respectueux, Lemony Cricket Mon avis: En ce septième mois d’affilé, j’ai lu le 7e tome de cette série qui me fait sourire à chaque tome. Chaque tome, bien sur, me rapproche de la fin qui est un gigantesque mystère pour moi. C’est ce qui rend la lecture si intriguante! Comment cette série qui a mal commencé et qui se poursuit avec des événements tous sauf joyeux peut se terminer? Dans ce tome, l’auteur a utilisé l’expression « ça prend tout un village pour élever un enfant. » Violet, Klaus et Sunny (je lis cette série en anglais) Baudelaire n’ont pas de tuteur attitré. Ils vivent chez un homme mais ce sont les habitants du village qui sont leurs tuteurs. Bien sur, cette série tient de l’absurde et l’expression n’est pas utilisée à bon hessien. En effet, elle veut plutôt dire que chaque villageois apporte quelque chose d’instructif aux enfants, qu’ils s’en rendent compte ou non. Dans ce cas-ci, chaque membre de ce village est un tuteur et malheureusement, comme à chaque tome, aucun des adultes n’a une once de bon sens. Violet est, comme vous le savez sans doute, une inventrice fabuleuse, bien qu’elle n’ait que 14 ans. Elle crée des inventions à partir de trois fois rien afin de se sortir, elle et ses cadets, de situations dangereuses, voire mêmes mortelles. Dans ce 7e tome, j’ai appris de l’une de ses inventions. Je me doute bien que c’est un peu (trop) tiré par les cheveux pour que ce soit plausible mais Lemony Snicket doit avoir fait des recherches avant d’avoir écrit cette scène dans la prison. Le point qui m’a déçu de ce tome est que j’ai vu venir un des éléments important du livre (la cachette des Quaqmire) et je ne comprenais pas que les orphelins ne l’ait pas vu plus tôt. La fin est différente des six premiers tomes, ce qui fait un brin de fraîcheur puisque l’histoire peut avancer davantage qu’elle n’a avancée jusqu’à maintenant. Il me tarde de voir ce que réserve l’avenir aux trois enfants les plus courageux et malchanceux que je connaisse. Comme mot de la fin, je suis heureuse d’avoir lu que l’auteur n’a pas oublié un point important dans toute son histoire : Les enfants finissent par grandir avec le temps. Avec mon amie Les Livraventures de Suka, nous avons décidées de finir les six derniers tomes (du 8e au 13e) en lectures communes. Dans la même série: Tome 1 Tome 2 Tome 3 Tome 4 Tome 5 Tome 6
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